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DÉROULEMENT DE LA MISE BAS CHEZ LA CHIENNE : ANALYSE DES DOSSIERS CLINIQUES DU CENTRE D’ÉTUDES EN REPRODUCTION DES CARNIVORES DE 1989 À 2002 |
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Les consultations du Centre d’Étude en Reproduction des Carnivores de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort génèrent une importante base de données concernant la reproduction des chiennes suivies. Les informations relatives à la mise bas sont étudiées afin d'évaluer la qualité de sa prise en charge médicale et de proposer éventuellement un protocole de suivi optimal. Les taux de dystocies et de mortalité néonatale sont importants. L'étude des facteurs de risque confirme les connaissances antérieures. La race est un facteur déterminant ; l'âge influence la mortalité néonatale et, associé à la primiparité, le taux de dystocies. L'analyse de l'influence de la taille de la portée et de la durée de gestation permet de définir des intervalles de valeurs optimales. Il apparaît nécessaire d'améliorer la prise en charge de la mise bas en clientèle vétérinaire. La prise de décision en cas de césarienne se révèle notamment souvent trop tardive. Malheureusement, la spécificité des informations recueillies au CERCA, surtout centrées sur l'optimisation des saillies, ne permet pas de proposer un protocole précis. Une adaptation des dossiers cliniques de cette structure à l'étude de la mise bas se révèle indispensable. |
Prévision de la mise bas chez la chienne par dosage de la progestérone |
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Le taux plasmatique de progestérone présentant une chute brutale 24 à 48heures avant la mise bas de la chienne, il serait théoriquement possible, d’un point de vue hormonal, de savoir si une chienne est effectivement à terme etéventuellement de prévoir le part. 27 chiennes ont été suivies en fin de gestation et ont fait l’objet de prélè-vements sanguins à partir desquels des dosages de progestéronémie ont étéréalisés : un dosage quantitatif par méthode R.I.A. et un dosage semi-quantitatif par méthode E.L.I.S.A.Cela nous a permis de vérifier la chute brutale du taux de progestérone dans les heures précédant l’accouchement et de prévoir ou non la mise bas dans les 48 heures. Un test rapide de dosage semi-quantitatif de progestérone par méthode E.L.I.S.A. à l’aide de l’Ovulation Test®, BVT permettrait de détecter une chienne sur le point d’accoucher à 90 %. Bien que nous disposions déjà de quelques critères comme les prodromes classiques de mise bas, l’hypothermie prépartum ainsi que l’échotomographie, la prévision de la parturition chez la chienne s’affine grâce à ce type de dosage. Néanmoins, il est nécessaire que le test utilisé puisse détecter de faibles concentrations de progestérone, inférieures à 1 ng/ml, seuil au dessous duquel la chienne semble accoucher. |
ETUDE CLINIQUE DU PROLAPSUS VAGINAL CHEZ LA CHIENNE |
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Certains auteurs parlent chez la chienne de prolapsus vaginal lorsque, comme chez les ruminants, le vagin s’extériorise suite à un relâchement des moyens de fixité de cet organe. Cette affection est rare chez la chienne puisqu’elle n’est consécutive qu’à la mise-bas ou à une séparation du mâle lors de la saillie. L’extériorisation d’une masse vaginale suite à un œdème et une hyperplasie d’origine endocrinienne est alors appelée ptôse ou hyperplasie vaginale. Cependant, la littérature internationale a maintenant adopté le terme de prolapsus vaginal pour toutes les protrusions vaginales, qu’elles soient d’origine mécanique (anciennement « prolapsus ») ou endocrinienne (« ptôse »). [37] Cette affection touche des chiennes de race pure (donc de forte valeur reproductive) dont elle va diminuer la fertilité. Elle mérite donc une étude clinique qui fera l’objet de ce travail, après un rappel sur l’anatomie et la physiologie de l’appareil génital postérieur de la chienne. |
DYSENDOCRINIES ET AVORTEMENT CHEZ LA CHIENNE :
ETUDE PARTICULIERE DE L’INSUFFISANCE LUTEALE |
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L’insuffisance lutéale correspond à une carence en progestérone au cours de la gestation liéesoit à un défaut de développement du corps jaune soit à un arrêt prématuré du fonctionnementde ce dernier. Ce défaut de sécrétion de l’hormone lutéale entraîne alors des résorptions embryonnaires ou des avortements, en fonction du stade de gestation auquel survient cetteaffection. Les stratégies thérapeutiques utilisées pour la gestion de cette affection sont variées et en évolution. Notre travail se compose de deux grands axes de recherche. La première partie consiste en l’étude bibliographique récente de l’insuffisance lutéale et des autres dysendocrinies de la gestation chez la chienne. Dans un premier temps est ainsi abordée la physiologie de la gestation chez la chienne. Viennent ensuite l’étude de la biochimie, du métabolisme, de la pharmacologie et de la biologie de la progestérone, associée à l’étude de l’endocrinologie de la gestation. Enfin, sont présentées les dysendocrinies de la gestation,avec notamment l’étude approfondie de l’insuffisance lutéale. La deuxième partie de notre travail consiste en l’étude rétrospective des cas de suspicion d’insuffisance lutéale chez la chienne, au CERREC, entre 2003 et 2008. Notre objectif est de faire un état des lieux de cette affection et plus particulièrement d’évaluer son incidence, les facteurs l’influençant, la gestion thérapeutique et les résultats cliniques qui en découlent. |
LA GESTION DE LA PREMATURITE CHEZ LE CHIOT :
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET COMPAREE |
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La prématurité dans l’espèce canine est une entité clinique encore méconnue. Le chiot nouveau-né est alors caractérisé par une grande immaturité physiologique dont il faut tenir compte dans la thérapeutique. Cette étude repose essentiellement sur l’analyse comparée des travaux réalisés en médecine humaine, bovine et équine. A l’heure actuelle, l’antibiothérapie et la fluidothérapie sont relativement bien codifiées en néonatalogie canine. C’est surtout dans le domaine de la réanimation cardiorespiratoire que les avancées les plus prometteuses peuvent être attendues, notamment à propos de l’utilisation et du déclenchement in utero de la synthèse du surfactant. En effet, l’absence de cette molécule au niveau du poumon du fœtus lors de mise bas prématurée est à l’origine d’une forte détresse respiratoire. Sa maturation in utero ainsi que son administration chez le chiot, en association avec les méthodes de réanimation classiquement utilisées, pourraient faire l’objet d’alternatives thérapeutiques intéressantes. |
LES FACTEURS DE RISQUE DES DIARRHÉES DE SEVRAGE CHEZ LE CHIOT EN ÉLEVAGE CANIN |
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Ce manuscrit aura deux axes principaux. Dans une première partie, nous nous attacherons à synthétiser les données actuelles sur les diarrhées du chiot au sevrage. Pour chacun des agents pathogènes cités, sa prévalence, ses moyens de diagnostic et ses méthodes de lutte seront alors mentionnés. Dans une deuxième partie, nous présenterons notre étude réalisée dans 32 élevages canins français et dont les buts étaient de décrire l’évolution du score fécal chez le chiot, de définir un score fécal anormal et de tenter d’identifier les facteurs de risque des diarrhées chez le chiot en élevage. |
DÉROULEMENT DE LA MISE BAS CHEZ LA CHIENNE:
ANALYSE DES DOSSIERS CLINIQUES DU CENTRE D’ÉTUDES EN REPRODUCTION DES CARNIVORES
DE 1989 À 2002 |
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Notre étude, qui s’appuie sur les dossiers des chiennes suivies au Centre d’Étude en Reproduction des Carnivores de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort (CERCA) de 1989 à 2002, s’attache ensuite à décrire la gestation et la mise bas de ces chiennes, puis à en étudier les facteurs de risques (risques de mise bas dystociques, de mortalité néonatale) en fonction de divers paramètres, afin d’établir les éléments susceptibles, pour le vétérinaire, de différencier dès son amorce une mise bas normale d’une mise bas anormale, de déterminer le moment et les conditions les meilleurs pour son éventuelle intervention. |
LE COLOSTRUM DES CARNIVORES DOMESTIQUES |
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Le colostrum représente la secrétion accumulée par la glande mammaire lors du troisième tiers de gestation. Chez les carnivores, la composition exacte du colostrum est mal connue avec de grandes variations entre les résultats disponibles. Le colostrum permet l’apport en nutriments et la maturation du système digestif. Il doit être ingéré dès la naissance et lors des dix huit premières heures par les nouveau-nés pour remplir son rôle immunitaire car seulement 10% des anticorps passent par voie transplacentaire chez les carnivores. En cas de mort de la mère, d’absence de production, ou de nouveau-nés incapables de téter, ces derniers sont plus sensibles aux infections et ont un risque de décès accru lors des premiers jours de vie. Des substituts colostraux doivent alors être apportés, soit sous forme de colostrum congelé, soit de colostrum provenant de mères donneuses, soit d’administration de sérum de chiens vaccinés par voie orale ou sous cutanée. Il faut cependant surveiller les nouveau-nés après la prise de colostrum qui peut aussi apporter des agents pathogènes ou provoquer des réactions immunitaires néfastes. |
Apport de l’autopsie sur le diagnostic étiologique des affections néonatales du chiot entre zéro et huit jours. |
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L’autopsie des chiots morts dans les premiers jours de leur vie serait un moyen d’aide à la détection des problèmes d’environnement dans l’élevage, passant souvent inaperçus (statut immunitaire de la mère, conditions sanitaires des locaux de maternité, administrations de molécules tératogènes à la mère avant le diagnostic de gestation…) mais aussi de mettre en évidence d’éventuelles tares génétiques transmises par les reproducteurs. |
CONDUITE A TENIR EN OBSTETRIQUE CANINE ET FELINE |
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La première partie forme une synthèse de la bibliographie récente en obstétrique et néonatalogie. La seconde partie est consacrée à la réalisation de fiches pratiques techniques ou de conduites à tenir dans l’ensemble des situations cliniques rencontrées autour du part. Celles-ci constituent des procédures détaillées, précises et communes, devant servir de référence de travail pour l’ensemble des individus, particulièrement les étudiants, séjournant au sein de ce département, et pourraient être celles des vétérinaires souhaitant développer leurs compétences dans la mise bas. |
ÉLABORATION D’UN DOCUMENT PÉDAGOGIQUE DE REPRODUCTION CANINE |
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La reproduction des carnivores domestiques est un motif fréquent de consultation en clientèle canine. C’est un domaine en constante évolution, particulièrement depuis 10 ans, auquel est accordé une part importante de l’enseignement au cours du second cycle des études vétérinaires. Pourtant, le dernier support d’enseignement a été publié en 1984, il est donc obsolète. L’objectif de notre travail a été de réaliser une synthèse des connaissances en reproduction canine s’adressant aux étudiants vétérinaires. Le document ainsi réalisé peut constituer un préliminaire à la conception d’un CD ROM, forme initialement prévue. |
LA GESTION DE LA PREMATURITE CHEZ LE CHIOT :
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET COMPAREE |
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La prématurité dans l’espèce canine est une entité clinique encore méconnue. Le chiot nouveau-né est alors caractérisé par une grande immaturité physiologique dont il faut tenir compte dans la thérapeutique. Cette étude repose essentiellement sur l’analyse comparée destravaux réalisés en médecine humaine, bovine et équine. A l’heure actuelle, l’antibiothérapie et la fluidothérapie sont relativement bien codifiées en néonatalogie canine. C’est surtout dans le domaine de la réanimation cardiorespiratoire que les avancées les plus prometteuses peuvent être attendues, notamment à propos de l’utilisation et du déclenchement in utero de la synthèse du surfactant. En effet, l’absence de cette molécule au niveau du poumon du fœtus lors de mise bas prématurée est à l’origine d’une forte détresse respiratoire. Sa maturation in utero ainsi que son administration chez le chiot, en association avec les méthodes de réanimation classiquement utilisées, pourraient faire l’objet d’alternatives thérapeutiques intéressantes. |
AVORTEMENTS ET MORTALITE NEONATALE EN ELEVAGE CANIN :
APPROCHE PRATIQUE DU VETERINAIRE |
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La mortalité néonatale s’étendra de la naissance à la 3ème semaine essentiellement. Classiquement, la pathologie d’élevage se révèle sous la forme d’un « bruit de fond » où s’entremêlent les difficultés de reproduction, les avortements et la mortalité néonatale. La viabilité de la structure d’élevage peut donc se trouver très rapidement compromise. Le praticien confronté à ce genre de situation, dans un contexte économique difficile pour l’éleveur, devra cibler au mieux les examens et les investigations à réaliser. Dans le travail qui va suivre, nous décrirons les causes des avortements, infectieux ou non, la démarche diagnostique pratique ainsi que les prélèvements à réaliser, avant d’étudier selon le même schéma, la mortalité néonatale, ses causes et la conduite à tenir par le praticien confronté à une telle pathologie. |
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